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Les Shetlands pure race sont les descendants de petits chevaux vivant sur les îles du même nom.
En raison de leurs origines en milieu hostile, ils ont gardé une grande rusticité et une grande robustesse. Le Shetland se contente de peu.
Nourriture : Nul besoin d’une prairie méticuleusement entretenue pour nourrir un Shetland qui est vorace de nature et trouve son bonheur sur un terrain pauvre. En été, il broute et n’a besoin de rien d’autre. En hiver, les propriétaires qui n’ont plus d’herbe doivent les complémenter : foin, paille et granulés. Pour notre part, ne résidant pas sur place (nous sommes parisiens), nous nous sommes équipés d’un distributeur automatique de granulés – d’une quinzaine de jours d’autonomie – ce qui nous libère de toute servitude en particulier au moment des vacances. Pour s’abreuver, tout point d’eau propre convient à un shetland.
Abris : Le Shetland vit dehors, jour et nuit, toute l’année. On peut lui fournir un abri sommaire, mais il l’utilisera principalement l’été pour se mettre à l’ombre – encore qu’il préfère l’ombre des arbres.
En hiver, son poil, très long, le protège parfaitement, et on est toujours surpris de les voir rester délibérément à l’extérieur par les pires intempéries. Origines nordiques obligent…
Entretiens et soins : Administrer un vermifuge deux fois par an est indispensable (pour éliminer les parasites).
En ce qui concerne les pieds, les soins sont identiques à ceux des autres chevaux : s’il travaille, il doit être ferré ; s’il ne travaille pas et vit sur un sol mou qui n’use pas sa corne, il convient de couper à la pince la corne qui repousse. Ce n’est pas difficile.
Quant à la robe, s’il fait sec, elle a généralement bonne apparence ; comme le chat, le Shetland est un animal propre. Cependant il prend grand plaisir à se rouler. Et s’il choisit un endroit boueux…il est boueux ! Il sèche, on donne un coup d’étrille et il est de nouveau pimpant.